S’il devait y avoir un portrait-robot du profil d’un artiste complet, le frère Jérémie Nsingi en serait l’illustration. Dessinateur, réalisateur, concepteur des films et spots publicitaires, musicien, un homme à multiple talents qui nous rappelle Pablo Picasso.
Vous l’avez sûrement croisé dans un événement culturel à travers le monde ou en République démocratique du Congo, Jérémie Nsingi, cet artiste talentueux et ambitieux, est sans nul doute chrétien et croyant du Message du temps de la fin.
Un talent au service de l’Epouse du Christ
Il est auteur de plusieurs bandes dessinées, spots publicitaires, films d’animation qui sont diffusés dans les médias internationaux à l’instar de Canal + et Gulli.
Ce talent exceptionnel devrait être un jour mis au service de l’Epouse du Christ. Et voilà, pas plus tard que les mois précédents, par la demande du Pasteur Baruti, le frère Jérémie Nsingi publie une bande dessinée biographique à succès intitulée « Baruti Kasongo, le parcours d’un vétéran ». Cette œuvre reste l’une de ses plus grandes réalisations en termes de qualité, avait–t-il avoué.
« Je ne peux pas dire que c’est la plus grande de toutes mes réalisations mais en termes de qualité elle est la première ».
Un succès phénoménal, cette BD a été vendue à plusieurs exemplaires un seul jour lors d’une vente aux enchères.
Artiste musicien gospel
Le frère Jérémie est aussi connu pour ses chansons gospel inspirées qui donnent l’envie de les écouter indéfiniment. Sa voix suave remarquée et remarquable, suscite des admirations. L’une des chansons les plus connus reste celle interprétée avec la sœur Henriette Fwamba.
Souvent en répit, le frère Jérémie Nsingi ne pense pas faire de la musique chrétienne comme son gagne-pain. « D‘abord la musique est une passion pour moi. Je fais la musique quand il faut transmettre un message au peuple de Dieu. L’argent, j’ai le gagne ailleurs. » a-t-il souligné.
Le frère Jérémie Nsingi a également annoncé la sortie sous peu de son nouveau album.
Parcours atypique
A Kinshasa et comme dans le reste du monde, ses réalisations individuelles et collectives font autorité sur le paysage médiatique notamment Tchoutchou, Miss Diva, Papa Nzénu raconte et autres.
Il a une histoire et un parcours unique et spécial. Le frère Jérémie Nsingi n’a pas fait une école artistique. Il a un talent inné et doté par le Dieu très haut. Bien qu’il ait fini ses études en biochimie, le 9e art a toujours été son domaine de prédilection. Il signale d‘ailleurs qu’il n’a jamais eu de modèle.
Le frère Nsingi était entré de plein pied dans l’univers de l’art en 2001. C’est également au cours de cette même année qu’il décroche son tout premier contrat avec l’Ambassade du Canada, pour la conception d’une BD sur le Sida. Et par la suite avec l’Ambassade des Etats-Unis pour une autre BD de sensibilisation sur les vertus de la tolérance et les piliers de la démocratie. En 2003, il est engagé comme story-boardeur dans une agence de publicité et travaille en parallèle pour le compte de plusieurs magazines congolais.
C’est avec Barly Baruti, une des figures de proue de l’art congolais, que le frère Jérémie Nsingi fera ses premières expériences dans la production d’une BD collective.
Mais c’est au Festival de la BD d’Alger de 2009, que tout avait démarré pour le frère Jérémie Nsingi. Ce fut pour lui un déclic. Puisqu’à la sortie de ses assises, il sera désormais invité dans plusieurs festivals à travers le monde notamment en Angola, Brésil, Argentine, Belgique, Tunisie, Russie, Australie, Chine,
Un Chrétien fervent malgré tout
Bien que sa renommée et son succès aient atteints le paroxysme, le frère Jérémie Nsingi est avant tout un chrétien fervent et croyant du Message du Temps de la Fin. C’est vers les années 98, à Kinshasa, que le frère Jérémie avait reçu ce message prêché par le Prophète William Marrion Branham. Il ne cesse de parler de l’unité dans le corps du Christ et fustige les esprits de division. Passionné de la musique depuis sa plus tendre enfance, le frère Jérémie partage ses expériences et exprime l’amour du christ dans ses opus.
© 2018 Gospelcross/Samuel Matondo