Le but primaire de l’institution de l’église fut la communion. Un groupe de gens avec une même confession religieuse se réunit pour partager leur possession spirituelle, matérielle et financière. La chambre haute fut le modèle parfait d’une église, où ils devraient tous attendre, d’un commun accord, à recevoir les dons leur promis par Christ.
Et la vivacité de cette réunion continua après l’ascension de Christ. Les membres de l’église en ce temps-là mettait ensemble toutes leurs possessions en but d’un partage équitable. Personne n’était plus riche que l’autre. Personne n’était plus pauvre que l’autre. Ici l’équité et l’égalité primaient sur le droit et l’intimité.
C’était même l’instruction de Paul aux églises chrétiennes, de partager les pains et les fardeaux de sorte que personne ne se sente seule et abandonné dans une église. Sommes-nous aujourd’hui à la hauteur des chrétiens de l’église primitive ? Aidons-nous les uns les autres ? L’église devrait-elle vraiment prendre soin de ses membres ?
Oui. L’église devrait soutenir ses membres en difficulté. Chaque membre permanent d’une église devrait la soutenir avec son argent, sa présence et ses prières (Que celui à qui l’on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l’enseigne.
Galates 6:6). Dans quel but? Dans le but de l’équité et l’égalité (Il leur répondit: Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n’en a point, et que celui qui a de quoi manger agisse de même. Luc 3:11)
Vous brisez la Parole lorsque vous développez l’égoïsme. Cela commence à la chaire. Comme aujourd’hui nous sommes témoins de bien de calomnies malhonnêtes. Les inégalités dans l’église. L’un est « aidable » mais l’autre ne l’est pas.
Certaines églises en s’assurant une dîme prélevée chaque mois sur le compte de ses membres, se privent, en assurant leurs besoins matériels, des miracles de Dieu dans leurs vies. Les dirigeants comptent sur les dîmes et les offrandes pour survivre, empêchant ainsi Dieu d’accomplir un miracle dans leur vie matérielle. Ils envoient leur famille étudier à l’étranger pour s’assurer que leur avenir est garantie. C’est bien, ils en ont le droit et la liberté. Mais, je le répète encore, dans l’église l’égalité et l’équité doivent primer sur le droit et la liberté.
Qu’arrive-t-il quand un membre est dans le besoin ? Besoin primaire de nourriture ou d’abris ? C’est pitoyable de remarquer que le pasteur n’osera pas toucher à sa caisse privée (qui d’ailleurs provient de ce même membre dans le besoin), mais voudra montrer une compassion non sincère à l’égard de l’infortuné, en ne lui donnant presque rien. Et pourtant frère Branham déclare haut et fort que l’église doit prendre soin de ses membres (voir l’ordre de 1963 §96 a 104
Si par malheur ce membre infortuné n’est pas le favori du pasteur, on lui parlera beaucoup de Job. Ainsi donc l’église s’introduit dans un cercle vicieux, où le pasteur est le chef et les brebis sont classées par catégories: les VIPs, les spirituels, les problématiques, les intouchables, les pleurnichards, les insolvables…
Ce n’est pas bien. Branham était payé un salaire semestriel que beaucoup de nos pasteurs aujourd’hui refuseront de prendre ; d’ailleurs quel pasteur aujourd’hui acceptera de ne pas prendre la dîme mais plutôt être payé par les administrateurs ??? Beaucoup évoquent les raisons comme : la dîme appartient au pasteur, l’église n’a pas d’administration, les administrateurs ne sont pas digne de confiance, le taux de vie ne permet pas au pasteur de vivre par un maigre salaire des administrateurs… Quelle que soit la raison que vous donnerez, l’argent a clairement pris le dessus sur la communion. Joseph Branham refuse même de prendre la dîme de ses brebis et le salaire de ses administrateurs en disant qu’il a déjà un salaire a la voix de Dieu et que les dimes devraient faire le même travail que du temps de frère Branham, tout ça parce qu’il a vaincu la gourmandise et l’avarice. Et vous, pasteurs, quel est votre modèle ?
Et les membres paresseux devraient aussi apprendre à se prendre en charge pour ne pas dépenser tout le temps des offrandes d’amour. Car la main qui te nourrit dominera sur toi. Puisque l’argent réclamé à grands cris est donné avec démonstration ; les noms seront lus, devant toute l’assemblée, humiliant ainsi celui qui n’a pas donné et celui qui recevra l’offrande (il s’agit ici de l’offrande d’amour), le plaçant devant tous comme un nécessiteux. « Nous avons donné devant tout le monde et ils reçoivent devant tout le monde », devenant ainsi redevable à un groupe d’homme.
Si Dieu vous béni aujourd’hui et vous avez un bon revenu, épargnez et investissez, car on vous aime à cause de votre argent. Au jour du calvaire, on vous abandonnera. Et même le « pasteur Pierre » vous renierait et ne mettra plus son pied dans votre salon qu’il aimait tant.
Smile !
Elie-Jonathan Kabamba