Après plusieurs tentatives, disons-le, cette fois ci c’est la bonne. Le frère Laurent Liongo vient de suivre toute la procédure qu’il lui fallait, selon la parole, pour mettre sa vie en ordre. La dernière étape était, celle, de revenir devant son église, aujourd’hui en miettes et inexistante. Chose faite, Il a réussi, ce dimanche 10 décembre, à réunir néanmoins une représentativité importante devant laquelle il a pu se repentir.
On a vu un Laurent Liongo visiblement triste, contrairement à l’autre fois, plein d’humilité et de révérence qui s’est avancé devant une assistance composée essentiellement des croyants de son ancienne église white cloud tabernacle, qui étaient réunis à une des salles de MSK house, situé sur waterkant street dans la ville de Cape Town. Le frère Laurent a commencé par la genèse de l’affaire et a tout raconté. Il a reconnu son péché et s’est repenti, du fond de son coeur, sur ce qui c’était passé, avant de demander pardon devant tous. Il a indiqué qu’il ne pouvait pas s’échapper, il sentait constamment la main de Dieu s’appesantir sur lui. « J’ai tout perdu, mes finances sont bloquées…j’ai voulu revenir à Dieu avant que ma chair ou ma santé ne soit touchée, » a-t-il expliqué.
Et après la repentance, l’Assemblée a accepté de lui accorder, à l’unanimité, son pardon. Un véritable soulagement pour lui, et il a loué Dieu pour avoir rendu ce jour possible. Quant au ministère, l’ancien berger de White Cloud tabernacle, s’est dit prêt à suivre la conduite du Seigneur.
Rappelons que la rencontre a été présidée par celui que tout le monde considère comme étant le doyen de la ville, le révérend Arnold Beckett de Bible tabernacle qui, dans son introduction a parlé de l’histoire du fils prodigue. Il a rappelé que Dieu ne perd jamais ses enfants. « Il y’a deux choses que Dieu fait quand son fils est perdu, soit il le reprend auprès de lui, soit il le fait revenir à la raison. C’est une joie au ciel quand un fils de Dieu se repent et rentre à la maison, » a-t-il précisé.
NB: Les images de cette rencontre vous seront proposées dans notre journal Gospelcross News de ce 28 décembre.
© 2017 Gospelcross / Billy Omeonga
