La réponse à cette question est purement relative à la situation particulière d’un ministre à l’autre. Il s’avère très important de notifier tout premièrement que parmi tant des situations pittoresques que nous rencontrons aujourd’hui dans le Message du Temps de la Fin, Dieu ne manque pas un témoin quelque part, un vrai témoin, dans le vrai sens du mot, qui garde encore la Parole pure et limpide, durant la pluie et le beau temps. Nous reconnaissons qu’il y a des ministres qui servent Dieu avec crainte et tremblement.
Mais nous reconnaissons aussi qu’il y en a aujourd’hui qui s’habituent de plus en plus à l’oeuvre de Dieu et deviennent finalement insensibles aux dérapages.
L’argent et la popularité, les deux choses que beaucoup recherchent aujourd’hui, et cela devient même prévisible. Et la femme s’est mise aussi sur le chemin de beaucoup d’entre eux.
Dans la prédication L’Ange de Dieu du 20 juillet 1951 au paragraphe 53 frère Branham montre qu’il y a trois choses qui peuvent facilement ruiner un ministre : l’argent, la femme et la popularité. Si un ministre ose même s’approcher de l’une de ces trois choses, il est ruiné, sans délai. Mais nous en connaissons beaucoup qui sont assoiffés de l’argent et de la popularité sans tenir compte de cette Écriture.
En menant une vie d’abandon, l’apôtre Paul avait conquit la chair et ses désirs, il les avait assujettis, les avait domptés et rendus totalement sous son autorité. C’est la seule manière, dit-il, de traiter le corps qui est le temple du Saint-Esprit, et de garantir la résurrection. Car la punition pour ceux qui en ont abusé et qui n’ont pas reçu la grâce de Jésus-Christ est de ne même pas s’imaginer qu’il ressuscitera.
Notre sainteté ne viendra pas de nos capacités, mais du choix et de la grâce que Dieu a bien voulu nous accorder, comme à quiconque. Cette sainteté produira des fruits visibles et tangibles… Cette sainteté nous donnera un accès permanent au près de notre Père… que Son Esprit a fait de nos corps temples et c’est le même Esprit qui a animé Christ Jésus qui doit nous animer aussi.
Ce n’est pas vraiment aux ministres du Message que nous allons commencer à prêcher, ils en savent déjà trop; seulement que beaucoup se lancent maintenant dans une course compétitive en créant des églises multiples dirigées par un seul homme, en multipliant les articles « vendable » dans l’église comme des concerts, des chansons…; en faisant du commerce au Nom de l’Eternel et en se donnant une place très élevée dans l’église et beaucoup trop de luxe. Le but de tout ceci, n’est-ce pas pour augmenter l’argent et la popularité ? Si non, pour quoi d’autre ???
YouTube ainsi que d’autres réseaux sociaux devraient être utilisés pour partager la Parole, et non pour faire sa propre propagande. Si vous utilisez votre don pour l’argent et la popularité, vous êtes déchu de la Gloire divine. Comme beaucoup aujourd’hui sont montés, se sont construit un grand nom et une grande renommée comme celle de Nimrod, mais sont finalement tombés plus bas que leur orgueil ne peut supporter. Ils prêchent que descendre c’est monter, mais eux mêmes ne veulent pas descendre pour monter, preuve qu’ils ne comprennent pas eux mêmes ce qu’ils disent!
Nebucadnetsar, le père du roi Belschatsar, s’était déjà détourné de l’Eternel et il fut réduit à l’état animal et trouva sa demeure parmi les ânes sauvages et la rosée et l’herbe. A cause de son endurcissement et son égarement, Dieu retira sa Gloire et il fut chassé du milieu de son peuple. Il fut chassé du royaume même qu’il avait établi, fut banni du temple et du palais que lui-même avait construits.
Un véritable don s’exerce sans rien attendre en retour. « Donner », c’est la deuxième chose que Jésus valorisait après « Aimer ». Je vais devoir m’exposer, mettre mon parfum à la disposition des autres, et mourir, sans espérer recevoir quelque chose en retour ; le soleil naît, escalade l’horizon ardoise, déverse son énergie, vivifie les créatures, s’incline vers l’horizon rouge sang et tombe sans rien recevoir en retour ; la rose naît, s’épanouit, bataille entre les ronces, se faufile, s’expose, repend son arôme, fane et tombe sans rien recevoir en retour.
Ne nous dites surtout pas que vous le faites pour la Gloire de Dieu, nous savons déjà que c’est pour votre propre succès. Ne vous fatiguez pas, nous lisons aussi les mêmes citations que vous. Si cet argent est utilisé pour une cause juste, tant mieux! Enfants de Dieu, quand vous êtes dans une église, gardez un oeil ouvert sur l’origine et la destination de l’argent de votre pasteur. Votre salut en dépend!
Le monde définit le succès et la Gloire de plusieurs manières : fortune, renommée, puissance, influence… Pour certains, le succès ou la Gloire c’est avoir un bon boulot, beaucoup d’argent, un grand nom, une belle maison, une belle voiture, une grande église. Bien que tout cela soit nécessaire pour la survie, il ne faut pourtant pas que cela consume ce que Dieu considère comme succès et Gloire.
William Branham explique la prospérité comme étant la présence de Dieu et de Ses oeuvres (Sa Gloire): « Non, il—il ne pouvait pas avoir cela. Il n’avait pas dit cela. Voyez-vous? Il dit, « Si… » Aujourd’hui nous disons, « Bien, Comment sais-tu si Dieu est avec nous? ‘Parce que nous grandissons en nombre. Nous possédons plus d’églises qu’avant. Nous avons… Pourquoi, vous savez, même le gouverneur de la ville vient à notre église. Nous savons. Nous–nous–nous sommes la plus grande église dans… Nous sommes les meilleurs qu’on peut trouver. Nous savons que Dieu est avec nous parce que nos gens prospèrent; ils s’habillent mieux. Ils sont–ils sont… Ils ont des meilleures maisons. » Cela est bien. Nous sommes reconnaissant pour cela. Mais cela n’est pas un signe que Dieu est avec vous. » [ Ne t’ai-Je pas envoyé ? 24 Janvier 1962, §58.]
Jésus nous donne le model parfait d’une vie vraiment réussie et prospère. Si nous pouvons conclure en une seule phrase la vie de notre Seigneur, nous ferions mieux de prendre ce que Lui-même a dit dans la prière à Son Père dans Jean 17 : 4 : « Je T’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que Tu m’as donnée à faire».
Pour Jésus, le succès, la réussite et la prospérité, c’est convertir les pécheurs, gagner les âmes pour le royaume, diffuser l’Evangile, pratiquer les vertus (douceur, tendresse, amour, charité, patience, tempérance, miséricorde, tolérance, indulgence, simplicité, bonté…). C’est de tout ceci qu’il s’agit quand Jésus parle de l’œuvre (tous les attributs de la divinité reproduits dans un homme), et quand Il dit : Je T’ai glorifié… Jésus dit que glorifier Dieu, c’est reproduire exactement les attributs de Dieu, jusqu’à la fin.
Si je suis chanteur, que je chante sans envier le prêcheur ; je peut néanmoins chanter et prêcher aussi longtemps que je demeure dans la volonté de Dieu et que je n’imite pas le chemin de l’autre. Il ne faut pas que le don soit imité ou acquis au cours du chemin, mais il doit être inné et original, comme dit William Branham dans Laisser Passer la Pression du Dimanche 13 Mai 1962 soir, § 91.
Un don inné ne peut pas être étouffé ou marchandé. Si tu es né pour accomplir une certaine mission, tu l’accomplira coûte que coûte, vaille que vaille, de gré ou de force, comme Jonas. Mais si le don n’est pas inné et que tu n’as pas été commissionné, tu rendra un service à Dieu en dehors de Sa volonté ; tu auras ton argent, tes maisons, tes belles voitures, ta renommée, mais Il te vomira à la fin.
Smile !