Louis Umbuli : « kwanga ya échantillon »

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Tandis que les bons chanteurs ne s’intéressent qu’à leur carrière musicale, les grands en outre, se concentrent sur les œuvres capables d’aider leur environnement ou public. Voilà la raison qui ne laisse hors course l’artiste musicien Louis Second Umbuli. Très doué et évangélique, décidé et bien planté dans la costume d’Élie de Malachie 4, le chanteur congolais sort de son panier artistique une chanson, un titre « Kwanga ya échantillon » qui fait l’objet de notre papier.

Dans son titre phare « Kwanga ya échantillon » faisant l’architecture de son tout premier album portant valablement le même nom, le chanteur soulève une maladie et propose instantanément le remède selon le prophète de l’âge. Ayant tiré contenu dans un récit décrivant deux sortes de kwanga (nourriture) dans un marché, dont l’un est non emballé pour attirer les clients, alors que les autres sont bien emballés pour être achetés. Le constat absurde pour artiste, est que le non emballé ne peut être acheté, car exposé, ce dernier fait l’objet de plusieurs microbes.

Se servant bien de types, Louis Umbuki représente « kwanga ya échantillon » par une femme qui laisse paraitre son ventre, ses jambes, et sa poitrine. Aucun fils de Dieu ne prendrait jamais en mariage ce genre des femmes selon le chanteur, car a-t-il expliqué, seule la mort est au rendez-vous en pareilles circonstances. Comme remède, l’homme de Dieu nous demande de nous procurer la robe à plusieurs couleurs, un refuge et sécurité éternelle contre les dangers.

Dans un monde soumis à la perversion et mondanité sans fin, le Saint Esprit est selon Louis Umbuki, une bombe atomique larguée en pleine figure d’un monde apte et prêt à nager dans n’importe quel péché. Dans tout ceci, le message de l’heure trouve une place fondamentale dans le cœur du croyant, révèle le parcours de la chanson douce et agréable à écouter.

Bien que nous nous sommes tant tardé sur le contenu de la chanson, son rythme emporte et stimule jusqu’à transpercer l’âme de l’adorateur. Métissée et variée, la cadence de « kwanga ya échantillon » fait directement basculer dans la méditation, adoration, et aussi incite à gober quelques pas de la danse pour la gloire du Seigneur.

On ne sait certes taire la plume sans évoquer ici et maintenant, la particularité de Louis dans l’exécution de notes musicales. Sa mélodie n’est pas seulement une chambre de consolation, mais aussi très captive à l’échelle angélique. Nous sommes désormais en première ligne d’attente, en embuscade pour sauter premier à la sortie officielle de cette œuvre prévue pour le début de l’an 2020.

Jean Claude Cimbombo