CELE TSHIMANGA : LES ROUES DE LA VIE MORTELLE S’ARRETENT

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« Le brave combattant, le pèlerin fidèle, l’ ami du Seigneur Jésus Christ , fervent serviteur de Dieu », voilà la manière dont la Moisson tabernacle a salué la mémoire de l’illustre disparu dont le corps est exposé dans l’enceinte de l’ église  chère au  révérend pasteur Amisi Muana Ngoi ce mardi 9 octobre 2018.

Il n’est plus là, depuis le vendredi 5 Octobre 2018 à deux  heures du matin à la clinique Ngaliema de Kinshasa. Le frère Célé Tshimanga a succombé suite d’une maladie d’ hernie après une opération chirurgicale.

Rappelons que le frère Célé Tshimanga était le moniteur de l’école de dimanche depuis 2007 à la Moisson tabernacle jusqu’à sa mort. Après avoir   bien évidemment accompli la même tâche au tabernacle de Mbuji-mayi qu’il intègre en 1997 en Provence de Daniel tabernacle de Muene-ditu. En 2002 il quitte la capitale du diamant industriel pour rejoindre la ville de Kinshasa jusqu’à sa mort.

Soulignons que les fidèles du message,  la famille et connaissances n’ont pas retenu leurs souffles et émotions.

Le moment le plus difficile est celui dont la nouvelle a sonné dans les oreilles de enfants de l’école de dimanche dont personne n’ a su maîtriser ni stopper des larmes.  » Reviens  vite mon enseignant de tous les jours « , a crié sans arrêt  Rachel Mujinga de l’école de dimanche. Personne n’a retenu des larmes devant le cercueil de Célé.

En effet le moniteur est mort à 46 ans, laissant derrière lui une veuve et 3 enfants dont l’aîné n’a que 7ans seulement.  » Je remercie la Moisson tabernacle pour le soutien depuis la maladie de mon frère jusqu’à sa mort,  » a déclaré papa Luambua  grand frère biologique du défunt à la tribune de la Moisson tabernacle.

Sous les regards tristes tout le monde présent a vu le corps de frère Célé Tshimanga être levé jusqu’au cimetière de Kingole où il repose désormais. Alors que des bons témoignages fusent de partout pour celui dont son collègue enseignant de l’école de dimanche a prôné les mérites et son sens de l’humour.

© 2018 Gospelcross/Jean Claude Cimbombo