Le parcours de l’artiste Destin Massiona et son entrée en musique

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 » J’ai cru le message en 2002, après mon admission au bac, lorsque  j’intègre l’Université. C’est alors que commence à germer dans mon cœur les inspirations des cantiques à la gloire du Seigneur « . Les propos sont ceux du talentueux artiste musicien Destin Matsiona. Né le 03 mai dans la ville de Nkayi située à 250 kilomètres de Brazzaville.

Le fils de Matsiona Alexandre et de Boukaka Isabelle est un chanteur hors normes. Déjà à bas âge, il rejoint la chorale de sa paroisse pour la gloire du Christ. Mais son enfance Catholique n’avait rien de tabou pour interpréter les chansons profanes. Au grand plaisir et admiration des jeunes et adultes de Nkayi, le gamin brazzavillois exécutait à la loupe les chansons de Choc Stars, Pépé Kale et tant d’autres. À 17 ans seulement Destin Matsiona va jusqu’à intégrer pendant une année « Patience Musica », un orchestre profane qui existe  jusqu’à nos jours.

Son amour et l’admiration pour la prêtrise le poussent à devenir aspirant prêtre. Le natif de Nkayi termine les études humanitaires brillement, mais voit son rêve de devenir prêtre être brisé indépendamment de sa propre volonté. C’est alors qu’il quitte sa terre de prédilection pour les études en droit à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville. Comme par destin, le jeune universitaire croit le message du prophète Branham et sa vie devient si différente.

Fasciné par Lifoko du ciel et bouleversé par les chansons comme,  » Nkolo Oyebi motema « , ou encore  » Un jour sur le chemin » pour n’est cité que ceux- là. Le nouveau fils de Sion tabernacle et de Germain Massambi découvre enfin la profondeur de la chanson chrétienne. Des inspirations lui tombent désormais comme les eaux de la pluie. Mais hélas, il minimise ses inspirations bien que son pasteur Massambi ne cessait de l’encourager à chanter.

Le chanteur se lance à exécuter les chansons dans son église à la grande joie de Sion Tabernacle. Mais il minimisait toujours ses inspirations. C’est ici que son histoire a un trait, celui donc de Jonas dans la bible. Lorsqu’il en est assailli au point d’avoir des sommeils troublés. Alors que le parabole des talents commence à tonner dans son cœur comme une condamnation, il décide finalement de signer son tout premier album « On ne se joue pas de salut « .

Déjà sur le marché, le fils aîné de sa carrière rencontre des succès énormes.  » Je voulais que le titre phare soit plus parlant « , a déclaré le frère Destin Matsiona à la plume de Gospelcross. Certes  » on ne se joue pas du salut « , est parlant mais aussi plus interpellateur. Pour le chanteur, personne ne peut prétendre  se jouer du travail de la croix. Jésus a affronté la douleur, la souffrance, la honte et tout cela pour notre salut. Nous devons honorer le sacrifice de la croix par notre vie quotidienne. « Chacun doit se poser la question à chaque instant de  savoir de ce qu’il  fait de la croix de Jésus Christ a chuté l’artiste en promettant construire un groupe musical avant la fin de l’année.

© 2018 Gospelcross / Jean Claude Cimbombo