40 ans après avoir reçu le Message, que sommes-nous devenus ?

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40 ans après avoir reçu le Message

« Jésus pleura » – Jean 11:35
Ce versé est considéré comme étant le plus court et le plus puissant de la Bible, parce qu’il nous montre l’humanité de Jésus. Le Dieu suprême nous a tellement aimé que l’idée même de nous perdre était insupportable, Il décida donc de s’infiltrer dans l’humanité pour nous sauver. Se fondre dans l’homme et devenir tout ce qui est humain. S’il est venu vers nous, avec un coeur aussi humain et humble, alors l’histoire de la rédemption doit être sérieuse.

Il y a 70 ans exactement que frère Branham apportait la première prédication d’une série qui constitue aujourd’hui la source principale de la nourriture de l’Épouse de Jésus-Christ.

Et il y a près de 40 ans que nos parents ont reçu ce Message, toute une génération est passée et la nouvelle génération semble apporter une vague de nouvelles définitions dans le Message de Branham. Il y a une série de questions auxquelles nous devrions répondre. Commençons en effet par celle-ci : nous avons reçu le Message, 40 ans plus tard, que sommes-nous devenus?

La Parole nous apprend que chaque fois que Dieu envoyait un messager, les gens se repentaient et se donnaient sincèrement à Dieu. Mais quelques années après le départ du messager, son message devenait sans doute I-Kabod, et Dieu était souvent obligé d’envoyer un autre messager avec un nouveau message.

William Branham est le dernier messager, donc nous n’espérons plus recevoir un nouveau message et par conséquent, c’est la fin de toute chose :  la fin inévitable du monde, la fin de la vie dans ce système mondial, l’approche de l’enlèvement (pour ceux qui ont suffisamment de foi pour croire qu’elle aura lieu), ou la bombe atomique (quelle que soit votre croyance la fin est inévitable) … Mais en attendant cette fin ‘finale’, nous devons nous regarder nous-mêmes, de l’extérieur à l’intérieur, regarder nos vies, notre relation avec Dieu et le Message; nous devons regarder là d’où nous (et le Message) venons,  et là où nous allons.

Commençons par là d’où nous venons. Le congolais est un peuple très zélé quant il s’agit de l’église. Le Message de Branham est tombé sur une terre très fertile en atterrissant au Congo. Un zèle et une dévotion indescriptible animaient les croyants des années 70 et 80 à Kinshasa et à Mbuji-mayi. Un feu qui a duré près de 20 ou 30 ans, qui a produit des chrétiens pures et authentiques. Cette période a produit des vrais fils et filles de Dieu au vrai sens du mot, avec un Saint-Esprit authentique et non un Saint-Esprit questionnable.

En ce temps là, le Saint-Esprit était la toute première préoccupation de tout celui qui croyait. Les croyants formaient une famille solidement collée par l’amour fraternel et la compassion; les critiques étaient rares, les calomnies étaient très rares et l’égoïsme n’existait presque pas. Personne ne courait derrière l’argent et le luxe (ils croyaient tous que l’enlèvement allait avoir lieu d’un moment à l’autre et que les biens matériels n’allaient servir à rien), il n’y avait pas des constructions coûteuses de bâtiments et tout le monde recevait la Parole avec tremblement et sincérité.

En ce temps là, l’amour de l’église primitive était visible et palpable parmi les croyants, le petit nombre de brochures imprimées était chéri et les Bibles vieillissaient après des lectures multiples. Les serviteurs de Dieu n’avaient pas un grand travail à faire étant donné que chaque croyant connaissait sa place et respectait la Parole. Tous les cantiques et les chansons étaient mémorisés et la louange était tellement spirituelle que les miracles s’opéraient sans prière. L’église était respectée et elle était un refuge pour tout le monde. L’Esprit de Dieu planait au-dessus de l’église et Satan n’osait pas approcher…

Puis vinrent les tempêtes et les turbulences, les églises furent secouées et divisées. Peu à peu les croyants et les pasteurs commencèrent à devenir « amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, ingrats, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force… Étant remplis de toute espèce d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice; pleins d’envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité; rapporteurs, médisants, impies, arrogants, ingénieux au mal, dépourvus d’intelligence, de loyauté, d’affection naturelle, de miséricorde… »

Que s’est il passé ? Pourquoi ce changement subtil ? Ouvrez grandement vos yeux et regardez derrière, là d’où nous venons, et voyez ce que nous sommes devenus, vous verrez combien nous avons changé. La grâce n’est plus. L’Esprit n’est plus. Tout est devenu charnel et mécanique… La conversion à l’ancienne mode n’existe plus. Les prédicateurs prêchent des mystères aux gens non sanctifiés. Voyez l’état de nos églises : elles sont devenues des dépotoirs, où chacun amène ses critiques et ses concurrences. L’église a besoin d’un sérieux nettoyage, d’un battement, d’un martèlement, pour sortir toutes les saletés et garder l’église du Dieu vivant et le Message de Branham purs.

Aujourd’hui, les gens sont dégoûtés de l’église et préfèrent rester loin de tous les tracas qui en sortent. L’Esprit a quitté et Satan s’en est emparé des uns.

L’église est à la fois une école et un hôpital, où nous venons ignorants et rentrons sensés, où nous venons malades et rentrons guéris. À partir du moment où nous venons à l’église en bonne santé et nous en sortons avec des maux de tête, nous devrions nous arrêter net et faire une retrospection.

En ce temps-là les croyants amenaient les problèmes à l’église pour trouver la solution, aujourd’hui les problèmes commencent à l’église. Nous entrons sûrement dans un nouvel ère spirituel, Dieu sait que c’est vrai. La technologie a changé, les gens aussi ont changé. Mais rappelez-vous que la Parole de Dieu reste la même, quels que soient les âges et la technologie. Vos vestes, vos voitures, vos belles églises sont insignifiantes devant Dieu, donc vous vous donnez des corvées inutiles. C’est au temps de Salomon que Dieu habitait dans le temple, aujourd’hui Il habite dans les hommes. Revenons plutôt à la Parole pure et authentique de Branham, sinon nous manquerons le but: le ciel.

Sachons faire une nette différence entre la religion et la spiritualité. Pendant que la spiritualité nous rapproche de Dieu, la religion nous éloigne de Lui et de Ses dons. Le Royaume de Cieux n’appartient pas aux religieux, c’est dur mais c’est vrai ! Les scribes, les pharisiens, les saducées, les prêtres (et un grand nombre de croyants parmi nous)… sont tous des religieux, et vous savez bien ce que Jésus pense d’eux (Matthieu 23).

Le peuple d’Israël était trop excité à l’arrivée de Moise. Ils sortirent de l’Égypte en chantant et en dansant. Puis vinrent la mer Rouge et le désert et ils relâchèrent tous. Moïse se déplaça pour un petit moment et ils se donnèrent à toute sorte de fabrication inimaginable, ils n’eurent point l’occasion de voir Cana. Des religieux, ils ont adoré dans le désert, en l’absence du prophète, mais ils ont péri parce qu’ils étaient animés par la jalousie et l’impatience . Le prophète se déplace pour un peu de temps, le feu s’éteint, les églises deviennent froides et les croyants relâchent.

En ce temps là, tous les cantiques étaient chantés par coeur les yeux fermés et les mains levées.  Et la Bible était un livre commun pour tous,  personne n’avait de difficultés pour trouver le livre de Nahum, d’Abdias ou celui de Philémon. Aujourd’hui, avec toutes les technologies que nous avons, certains croyants ne savent même pas que ces livres existent, et les Bibles n’existent presque plus, les cantiques non plus, même pas dans nos Smartphones qui ne manquent jamais WhatsApp et Facebook. Parfois nous les avons mais nous ne sommes simplement pas intéressés. Nous allons à l’église comme par devoir, comme pour sauver la face, paraître religieux; là dedans, nous refusons de lire la Bible, nous refusons de chanter, nous refusons de transpirer, nous refusons de dire Amen mais nous sommes des bons parleurs et des meilleurs observateurs. En ce temps là les prières se faisaient dans la brousse et dans les montagnes, aujourd’hui les prières se font dans des salles climatisées, assis sur des chaises confortables.

Sachez que quelle que soit votre opinion sur ceci, le temps a prit un virage et si vous ne réalisez pas ce qui se passe, vous risquez de rester dans cette distraction jusqu’à ce qu’il sera trop tard… Et vous serez détruit dans le feu, ensemble avec le monde…

Smile!

Elie-Jonathan Kabamba